Chers amis,
Nous aimerions vous faire partager les belles découvertes que nous offrent ce pays, mais la réalite est un début de voyage extrêmement compliqué. Bien au dela du handicap, nous sommes confrontés à des difficultés techniques. A tous ceux qui depuis des années me demandaient pourquoi je ne voyageais pas avec un vélo électrique, je saurais aujourd'hui leur expliquer "le merdier" que cela représente. Pour seul exemple hier nous avons fait une étape de 52 kms en montagne (donc pas tres grande); A l'arrivée l'autonomie restante de ma batterie n'etait que de 2 kms. Au dela, nous serions restés au milieu des kangourous et des eucalyptus. De plus la seconde moitié de la batterie développe une assistance beaucoup plus faible qui a obligé Mirjam à me pousser pour redémarrer plusieurs fois dans les cotes. Bref un compromis poids, puissance, durée, épuisement physique, casse mécanique que nous n'arrivons pas à trouver et qui nous fait prendre un peu plus de retard chaque jour sur notre programme. Le temps n'est pas non plus de notre coté avec des orages d'une rare violence. Les pourcentages d'inclinaison des cotes sont tels qu'ils déchargent ma batterie sur 20 ou trente kilomètres sans vraiment m'aider à les franchir.Mirjam souffre également de ces cotes infernales. Nous nous sommes pourtant délestés de tout le superflu mais mon handicap m'oblige à garder encore trop. Pour l'instant ce voyage se résume a une course aux prises electriques dans un pays ou les distances entre les villages ou points de ravitaillement sont extrêmes. Après une semaine, la fatigue, l'humidite et les coups de soleil que nous attapons entre les orages ont beaucoup usé notre moral. L'ampoule que j'ai attrapée en debut de voyage n'arrange rien.
Les australiens sont adorables pour l'aide qu'ils nous apportent, mais malgré celà chaque jour porte sa rude vérité. Suite au prochain épisode
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